" Le Projet Bransk "
Exposition de peintures
à l'Atelier Marcel Hastir
en mai 2014
Le « Projet Bransk »
est né de la rencontre
entre deux hommes de conscience
et de coeur, Harry
Birkholz et Chaim
Shapiro. Ces deux hommes,
nés après la
Deuxième Guerre mondiale,
sont de la deuxième
génération, selon
lexpression
consacrée, et ils ont
porté en eux, chacun
à sa manière,
lintolérable
héritage de
lHolocauste.
Lamitié naturelle
qui les rapprocha, se basait sur
leurs affinités : la
reconnaissance dune
conscience aiguë du
passé, leurs adolescences
hippies et leur culture musicale
et spirituelle (...)
Harry a créé le
concept du « Bransk Project
» quand, en revenant de NYC,
il a peint, avec beaucoup
dinspiration et en un temps
très court, les cinq
séries de sept tableaux
réalisés de
septembre à octobre 2009.
Ces peintures constituent le
noyau de lexposition
quHarry rêvait de
réaliser avant son
décès si soudain en
mai 2011.
Cest la rencontre et
lamitié de ces deux
hommes qui a permis une mise en
lumière du passé et
qui fut létincelle
de cette expression artistique
libératrice chez
Harry.(...)
Lire la suite : Le
Projet Bransk et
Le
programme du Projet Bransk en mai
2014
Audioécoutez
l'interview de Marianne Obozinski
sur Judaïca FM
Visualisez les vidéos
de l'exposition :
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La visite de
l'exposition
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Ambiance lors du
vernissage
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Présentation
par Marianne
Obozinski
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Inauguration par
Simon Goronowski
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L'exposition a eu lieu en mai
2014 à l'Atelier Marcel
Hastir à Bruxelles
A voir ->
le
diaporama de
l'exposition
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A voir ->
le
diaporama de
l'exposition
" The Sound of NYC back to
Tibet "
Cette rétrospective a
permis de découvrir trente
ans de peinture de l'artiste
allemand d'origine et belge de
cur qui a dit : " I am NYC
".
Musicien dans l'âme, Harry
Birkholz avait un grand amour
pour NYC et la musique de Jazz et
d'avant-garde, le rock
basé sur le blues. Il
aimait les musiciens et les
dessinait en écoutant ses
morceaux
préférés.
C'était un collectionneur
averti et un compositeur de
musique électronique, dont
nous avons entendu des morceaux
pendant l'exposition de ses
uvres plastiques choisies
sur ce thème.
Lors de cette
rétrospective, une
uvre monumentale a
été exposée
pour la première fois
depuis sa création en
1987.
La collection des "49"
peintures à l'huile ont
été
inspirées par "Le Livre
des Morts Tibétain" et
dévoilent la
démarche spirituelle d'un
artiste pour qui la
méditation quotidienne
était
intégrée à
la vie.
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L'exposition a eu lieu du 25
octobre au 11 novembre 2012
à Tour & Taxis
à Bruxelles, grâce
à Olivier Kempen qui l'a
rendu possible.
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COLLECTION 49 - Les 49 peintures
à l'huile inspirées par " Le
Livre des Morts Tibétain " ou Bardo
Thödol
(création en 1987)
Harry Birkholz a lu
maintes fois ce texte depuis
l'éveil de son
intérêt pour la
spiritualité.
Ce texte parle des états
de conscience et de perception se
succédant pendant la
période de la mort
à la renaissance. Cela
signifie qu'il est possible
d'aider les morts à se
libérer par l'audition
pendant les stades
intermédiaires, du cycle
des réincarnations ou
à obtenir une meilleure
réincarnation.
L'artiste a traduit de
manière contemporaine ce
que ce texte inspirait à
son imaginaire, sous forme de
visions qui sont ses propres
projections mentales.
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Cette uvre monumentale,
formée de 49 peintures à
l'huile sur carton et placées dans
un ordre particulier, constitue un
ensemble dont la dimension est de
286x356cm
Hommage au Rig
Véda : dix livres contenant 1028
dessins réalisés au crayon
noir ou de couleurs, à l'aquarelle,
à l'acrylique et à
l'encre.
Plongez-vous dans le
visionnage
des
livres de Harry
Birkholz :
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Depuis 1978, Harry Birkholz
lisait
régulièrement ce
texte sacré de la
littérature indienne et
peignait ce qui l'inspirait.
Vers 2002, il commença le
premier des dix livres et
présenta dans le cadre de
l'exposition " Le Journal de
la Lumière
Lactée " en septembre
2006 à L'Usine à
Bruxelles, toutes les uvres
consacrées à ce
thème.
Voici ce qu'il en dit :
" Comme dans le Rig Veda
originel, j'ai réparti les
1028 Hymnes, devenues des dessins
en dix volumes. La
séquence selon laquelle
j'ai travaillé pour
développer chacun de ces
livres est la suivante : lire un
hymne, dessiner, lire à
nouveau, dessiner, etc.
Ma première idée
était la création
d'une écriture imaginaire
qui aurait évolué
petit à petit du volume 1
au volume 10.
Mais après quelques pages,
un dynamisme propre s'est
développé. Les deux
premiers volumes montrent un
kaléidoscope de styles et
de techniques et ensuite,
à partir du
troisième, chaque livre a
une approche différente.
Le troisième volume, par
exemple, contient 105 " portraits
" de différents dieux
védiques uniquement
dessinés à l'encre
noire.
Divers genres de paysages, comme
images des états de
conscience remplissent le
quatrième volume.
Dans le volume cinq, j'ai
travaillé des abstractions
à l'encre, de
différentes couleurs. Ici,
parfois l'écriture
imaginaire
réapparait
L'écriture en lettres
latines, de droite vers la
gauche, se développe dans
le volume six et devient la
caractéristique des livres
suivants ainsi que des peintures
sur toile et papier.
Voici une des raisons pour
laquelle j'ai agi ainsi : les
archéologues et les
historiens sont d'accord sur le
fait que les premières
traces écrites du Rig Veda
sont apparues aux environs de
1600 ans avant J.C., mais la
tradition orale est plus
ancienne, peut-être de
milliers d'année. À
notre connaissance à ce
jour, nous situons au
quatrième
millénaire avant J.C. la
culture de l'Indus avec ses deux
métropoles Harappa et
Mohenjo Daro, situées au
Pakistan oriental d'aujourd'hui.
Sur certains des sceaux
retrouvés là-bas,
nous voyons des motifs qui
pourraient illustrer des
scènes du Rig Veda. Les
hiéroglyphes, qui ne sont
pas encore décodés,
devraient être lus de
droite à gauche. Voici
pourquoi j'utilise cette
écriture en miroir.
Tandis que le livre six est
réalisé avec des
crayons de couleurs, j'ai
continué le livre sept
seulement au crayon noir. Le
livre huit contient le
neuvième mandala qui est
totalement dédié
à la boisson qui donne
l'immortalité, le soma,
qui plus tard est devenu un dieu.
Il est décrit comme de
l'or rougeâtre en diverses
variations. Ainsi l'ai-je peint
et je pense que ce volume est une
sorte de mariage d'avant-garde
spirituelle.
Les livres neuf et dix
contiennent des portraits
dessinés au crayon noir.
Le premier d'entre eux montre des
images spontanées de
personnes qui furent importantes
dans ma vie. Le second et dernier
volume contient des portraits des
anciens dieux védiques,
connus aujourd'hui sous le nom de
quantum, proton, électron,
quark, etc
"
Marianne
Obozinski - Février
2010
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